LES BLEUES S'IMPOSENT FACE AU BRÉSIL À LIMOGES

07 Avril 2023

Télécharger le PDF
×
Veuillez vous connecter pour télécharger le contenu.
Se connecter

Après une courte pause internationale où les Bleues ont brillé face à la Suède, l’équipe de France féminine a retrouvé son public du côté du Palais des Sports de Beaublanc de Limoges où elle s’est imposée dans ce premier match des deux rencontres amicales face au Brésil, 22-18 (11-13). Les deux collectifs se retrouveront mardi 11 avril, au Vendespace de Mouilleron-le-Captif, pour le match retour à 21h10. La rencontre sera à suivre en direct sur beIN SPORTS, HandballTV et La Chaîne L'Equipe.

Dans une salle acquise à la cause de l’équipe de France, les joueuses d’Olivier Krumbholz ont souffert jusqu'au dernier quart d'heure face à une équipe brésilienne combattive et agressive. Dès le coup de sifflet, les joueuses sud-américaines ont imposé leur rythme laissant peu d’espace aux Bleues de pouvoir répliquer et prendre l’ascendant. Quelques attaques manquées par Orlane Kanor, une défense tricolore trop perméable et très dur qui offre des jets de sept mètres au Brésil, mis bout à bout, les Bleues se retrouvent à courir après deux longueurs de retard très rapidement. Estelle Nze Minko et ses coéquipières ont du mal à s’imposer et à trouver la solution pour contrer leur adversaire. Le travail sur les contre-attaques déposées aux ailières Coralie Lassource et Chloé Valentini, puis les arrêts importants d’Hatadou Sako ont permis de limiter les dégâts à la fin d’une première mi-temps très mitigée pour l’équipe de France qui n’a pas réussi à rattraper son retard (11-13). 

A la reprise, les tricolores laisse une nouvelle fois le Brésil prendre les devants. Cette domination ne durera qu'une dizaine de minutes, les espoirs de la Seleçao vite douchés par Camille Depuiset, entrée dans les cages. Les Bleues jouent mieux en attaque placée, et surtout, sont plus à l'aise en défense. Elles finiront par prendre et garder l'ascendant à partir de la 45ème minutes, alors que les brésiliennes n'affichent plus autant d'énergie. Autour de Pauletta Foppa, Tamara Horacek et Chloé Valentini, les tricolores déroulent leur meilleur jeu pendant une quinzaine de minutes, laissant enfin entrevoir les fruits d'un nouveau travail tactique mis en place. Camille Depuiset (5/10, 50%), elle, s'amuse à marquer les esprits avec les arrêts nécessaires sur les quelques attaques placées des Brésiliennes. Les Bleues terminent avec quatre bonnes longueurs d'avance, de bon augure pour la deuxième rencontre, mardi, au Vendespace de Mouilleron-le-Captif, à 21h10 en direct sur beIN SPORTS, HandballTV et La Chaîne L'Equipe. 

Feuille de match en pièce jointe.

Résumé du match et déclarations : https://www.ffhandball.fr/fr

Olivier Krumbholz : "Un match difficile, pénible même par moment, avec une fin quand même plus intéressante. Nous avons fini par trouver la bonne profondeur en défense pour leur poser des problèmes et les user physiquement. À défaut de bien jouer, nous avons fait preuve de vertus morales, c’est déjà pas mal. En dépit aussi de performances individuelles extrêmement contrastées, entre des filles à leur niveau, et d’autres en grande difficulté. On pêche beaucoup dans la base arrière, c’est difficile actuellement, cela manque de sérénité comme le démontre nos nombreuses pertes de balle. Il y a plein de choses que nous allons améliorer je pense dans les 2-3 jours à venir. Et l’on fera je l’espère un bien meilleur match mardi prochain. Le groupe est remanié et de jeunes joueuses subissent actuellement la pression. On manque de contre-informations, de feintes, en attaque pour les arrières. Et notamment dans la relation avec Pauletta Foppa, il y a une passe sur deux qui n’est pas bonne. On va travailler les relations à deux et aussi mentalement, car les filles commencent déjà à prendre la pression de ce qu’il y a devant elle, et particulièrement cet objectif extrêmement haut pour les Jeux olympiques de 2024. Il y a du chemin à faire dans la tête pour se libérer. On va faire un point jeu après ces deux évènements et sans doute évoluer certaines situations en attaque. De toute façon, il va falloir faire preuve d’audace, dans nos stratégies offensives comme défensives."

Tamara Horacek : "Je vais retenir ce soir les deux mi-temps, car un match se construit sur soixante minutes. Nous avons eu du mal ce soir à se mettre dans le rythme, nous avons cherché nos repères. On s’est posé trop de questions et on voulait trop bien faire, surtout en attaque. Puis en seconde mi-temps, nous avons resserré la défense et recommencé à monter les ballons. Nous les avons eu à l’usure. Je suis contente à titre personnel, mais il ne suffit pas de faire un match, il faut être constante. On doit se faire plaisir dans ce genre de match devant notre public exceptionnel. Il faut passer par là pour avancer. Un projet offensif ne se construit pas en une semaine de stage. Il faut voir sur du long terme et au gré des affinités que nous sommes en train de créer. Sans oublier notre âme sur la défense et la course. C’est ainsi encore que l’on a usé notre adversaire ce soir. La blessure d’Aïssatou fût dure à digérer ce matin. On voulait aussi se faire plaisir car nous sommes conscientes de l’importance de vivre le moment présent. Nous avons de la chance de vivre notre métier et notre passion."

Pauletta Foppa : "Je retiens que le Brésil est une équipe qui joue longtemps, qui manœuvre énormément. Cela nous a posé des problèmes en première mi-temps. Mais heureusement nous avons rectifié le tir et pris le dessus en seconde période. C’est un match à l’usure, face à des puncheuses et des filles très combatives. C’est vrai que c’est frustrant au pivot lorsque les ballons n’arrivent pas. Je me dis que nous sommes dans une phase de travail et qu’il faut passer par là, le temps que les arrières assimilent les courses et ne se posent plus de questions. On doit prendre notre mal en patience, même si cela se voyait qu’il y avait beaucoup de solutions derrière et sur les ailes. Ce soir, malgré tout, nous avons rendu les coups que l’on prenait, nous leur avons posé des problèmes, avec ce que l’on aime le plus, c’est-à-dire courir et creuser l’écart sur le jeu rapide… C’est comme ma grande sœur Aïssatou, je sais ce qu’elle a enduré déjà par deux fois avec ses blessures. C’est une battante et elle reviendra, au gré de son parcours et son histoire, en dépit des difficultés et des galères."

Images

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport
©FFHandball / Icon Sport

©FFHandball / Icon Sport

Contacts Presse

Service Presse


Fédération Française de Handball


communication@ffhandball.net
×
Veuillez vous connecter pour télécharger le contenu.
Se connecter