DEUXIÈME VICTOIRE POUR LES BLEUES FACE AU BRÉSIL

11 Avril 2023

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Deuxième succès pour l'équipe de France féminine de handball face au Brésil, ce soir, au Vendespace de Mouilleron-le-Captif sur le score de 23-18 (8-10). Revanchardes, les brésiliennes se sont accrochées jusqu'au bout pour tenter de bousculer les Bleues après la rencontre de vendredi à Limoges. Ces dernières ont, de nouveau, réussi à se remobiliser pour venir à bout de cette puissante équipe du Brésil et terminent cette saison internationale avec deux nouvelles victoires au compteur. Elles se retrouveront maintenant au mois de juillet dans le sud-ouest de la France, dans leur fief de Capbreton, pour deux semaines de préparation physique et technique avant d'enchaîner sur une semaine en Norvège, pour affronter l'équipe championne d'Europe en titre.

Après les frayeurs de vendredi soir à Limoges, Olivier Krumbholz a joué la prudence en alignant son équipe-type. Même si les Brésiliennes ouvrent le score, ce sont bien les Bleues qui mènent la danse en ce début de rencontre notamment avec une Orlane Kanor qui veut faire oublier sa prestation du dernier match en marquant les premiers buts de la rencontre. Les Bleues imposent leur rythme et grâce à une défense imperméable, empêchent leurs adversaires de prendre l’ascendant. Autour de Pauletta Foppa, Déborah Lassource et Estelle Nze-Minko, l’équipe de France rythme le jeu même si l’équipe du Brésil n’est pas loin derrière et est toujours aussi agressive.  Dans le second quart d'heure, la tendance s’inverse et le scénario de Limoges se répète à nouveau au Vendespace : la Seleção reprend le dessus. Les Bleues, brouillonnent en défense, concèdent beaucoup de penalties, et perdent beaucoup de ballons en attaque permettant à l’équipe brésilienne de mener de trois longueurs jusqu’au coup de sifflet. Comme à Beaublanc vendredi, l’équipe de France retourne au vestiaire avec un léger retard qui aurait pu être plus conséquent sans les interventions décisives d’Hatadou Sako (8-10).

En seconde mi-temps, les Bleues tentent de se remobiliser pour remonter au score et passer devant l’équipe brésilienne. Olivier Krumbholz replace son équipe cadre avec l’entrée d’Océane Sercien Ugolin qui, dès son arrivée sur le terrain, impose un certain rythme. Camille Depuiset a pris le relai dans les cages. Comme à Limoges, les deux équipes sont mises en difficulté par leur défense bien placée et se neutralisent en attaque. L’équipe brésilienne mène toujours de trois points au début de cette seconde mi-temps. La tâche est ardue pour les Bleues mais la solution est trouvée sur les ailes avec Chloé Valentini qui réalise une très belle prestation ce soir (4/5), puis Lucie Granier. Après une dizaine de minutes, les Bleues ont un regain d’efficacité et d’agressivité : les remontées de balles sont plus rapides, les fautes moins nombreuses et les belles parades se succèdent. Cet enchaînement permet à l’équipe de France de revenir au score et, pour la première fois en seconde mi-temps, de mener. L’équipe brésilienne répond avec beaucoup moins d’entrain aux attaques des Bleues et se heurte à deux gardiennes françaises en pleine forme ce soir, Hatadou Sako ayant repris sa place dans les buts. Les joueuses d’Olivier Krumbholz rattrapent leurs retard grâce aux réalisations de Pauletta Foppa, Coralie Lassource et d’Estelle Nze Minko et battent une seconde fois le Brésil dans un match très serré, 23-18 (8-10). 

Les Bleues terminent leur saison avec quatre victoires au compteur. Même si la marche de progression est présente, les joueuses se retrouveront au mois de juillet pour une préparation estivale, avant de rejoindre la Norvège. Ensuite, elles pourront aborder sereinement la nouvelle saison 2023-2024 avec des matchs de qualifications à l’EHF EURO 2024 dès le mois d'octobre avant de s’envoler en fin d’année dans les pays nordiques pour la principale échéance : le Mondial IHF 2023.

Olivier Krumbholz : "Il y a eu une belle deuxième mi-temps où nous avons trouvé beaucoup plus de solutions en attaque, même si nous avons perdu beaucoup de ballons encore aujourd’hui. Mais nous avons été plus dangereux en attaque placée, nous avons proposé de belles situations et mieux mis par exemple Orlane Kanor en situation de tirs. Heureusement que nous avons été plus lucide en seconde qu’en première mi-temps. Sans parler des services pivot qu’il faut vraiment travailler. Ce n’était pas évident, nous avons largement gagné la seconde mi-temps. J’ai bien aimé Léna Grandveau et des leaders sur lesquels nous avons pu s’appuyer. Au contraire de certaines jeunes qui ont paniqué, c’est le dur apprentissage du haut niveau. Nous avions pourtant très bien commencé en attaque, mettant deux fois Orlane dans des situations différentes. Déborah Lassource a été une nouvelle fois précieuse des deux côtés du terrain, sur un rôle pourtant difficile. C’est dommage de ne pas avoir validé toutes les solutions alors que nous en avons trouvé plus que vendredi. Je pense que l’on a bien travaillé et su faire évoluer certaines situations de mars, en étant plus dangereux et mieux maîtrisé le rythme. Car on ne voit rien si l’on joue trop vite. C’est ce que l’on essaie de mettre en œuvre. Il faut continuer à travailler."

Orlane Kanor : "Je suis contente. Cela me fait du bien de marquer un peu de buts et de ne pas faire trop de bêtises, même si j’ai perdu deux balles aussi. C’est déjà cela, nous sommes en construction, je me sens de plus en plus à l’aise sur le projet de jeu. Nous l’avons bien travaillé et on y réfléchit aussi en tant que joueuse, afin de se l’approprier le plus possible. Nous avons trouvé beaucoup plus de solutions sur la base arrière ce soir, contrairement au premier match où nous avions marqué quinze buts en montée de balle. Nous avons plutôt construit nos attaques, et c’est bien. On veut aller vers cela. J’ai beaucoup aimé par exemple l’entraînement de dimanche en attaque placée, sur les enclenchements à prévoir. Et nous avons réussi à le mettre en application ce soir. Je ne sais pas si les gens l’ont vu, mais nous on le ressent, nous avons bien évolué entre les deux matchs. Nous avons tenté des choses, osé des tirs de loin, dans les duels, il faut continuer ainsi."

Léna Grandveau : "C'est toujours facile de dire que je m'attendais à jouer. Mais j'avais discuté avec Olivier, qui m'avait fait comprendre que c'était probable que je rentre. J'étais préparée et j'avais préparé le match en ce sens. C'était super intéressant de renfiler le maillot de l'équipe de France. Malgré tout, en dépit de la confiance de mes coéquipières qui essaient de me mettre dans les meilleures conditions, c'est toujours impressionnant. Notre jeu est en construction, je pense que ce n'est pas facile pour tout le monde, nous sommes toutes finalement presque au même niveau dans le projet de jeu. Je ne dirais pas que je suis posée, car ça bouillonne dans ma tête. C'est quand même très stressant de cotoyer ces joueuses qui évoluent toute les semaines en ligue des champions. J'essaie d'apporter ma jeunesse, ma fougue, ma vitesse, quelque chose d'autre. Tant mieux si j'ai leur confiance et que l'on essaie d'avancer ensemble." 

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