Du 24 au 28 mai, les équipes de France A de BeachHandball disputent l’Euro pour la 4e fois de leur histoire. C’est sur la plage de Nazaré au Portugal que 16 équipes féminines et 16 équipes masculines s’affronteront cette semaine pour tenter de décrocher l’or européen.
En remportant l’EBT de Zagreb lors de leur dernier regroupement, les Bleus ont fait le plein de confiance et arrivent à l’Euro dans les meilleures conditions. Mickaël Illès a logiquement choisi de conserver la grande majorité du groupe qui a performé en Croatie « le groupe a bien vécu, tout le monde s’est parfaitement approprié le projet de jeu et y adhère. C’est très plaisant ». Jordan Yamdjeu, pierre angulaire de l’attaque tricolore, fera son retour « il a bien récupéré de sa blessure et c’est une très bonne nouvelle. Nous avons également fait le choix de réintégrer Loucas comme 3e spécialiste, car c’est un poste central dans notre système de jeu » poursuit le sélectionneur.
Lors du tour préliminaire, les Bleus affronteront l’Italie, le Portugal et la Hongrie. « C’est une poule plutôt homogène. Le Portugal et la Hongrie sont des équipes de notre niveau, ces matchs s’annoncent disputés » observe Mickaël Illès. L’Italie devrait théoriquement poser moins de problèmes aux coéquipiers de Nicolas Desbonnet « il faut rester méfiants car au Beach, tout peut aller très vite, dans un sens comme dans un autre ». L’objectif du clan tricolore est affiché : terminer dans le top 5 pour assurer sa qualification au Mondial, sans pour autant s’interdire l’ambition d’aller chercher la première médaille européenne de l’histoire du BeachHandball français.
Côté Bleues, l’équation a été plus compliquée. « À l’exception de Maud-Eva, cet Euro sera la première compétition internationale senior pour chacune des 12 sélectionnées » explique Valérie Nicolas. Et pour cause : cette année, l’Euro se tient fin mai, période à laquelle les championnats indoor français ne sont pas terminés. Ce changement de temporalité dans le calendrier de l’EHF a contraint le staff Bleu à revoir entièrement l’effectif, pénalisé par l’indisponibilité des cadres habituelles. C’est une équipe extrêmement rajeunie, avec peu d’heures de jeu au compteur qui sera alignée à Nazaré cette semaine.
Ce n’est malheureusement pas le tirage au sort qui sera plus clément avec les coéquipières de la dijonnaise Amel Dury. Outre l’Italie, nation médaillée de nombreuses fois, la France devra affronter d’entrée les allemandes, championnes d’Europe et championnes du monde en titre ainsi que les danoises, championnes d’Europe en 2019 et deuxième du dernier Euro : « Sur cette compétition, nous ferons figure de total outsider », reconnaît la sélectionneuse.
Pour accéder au tour principal et ainsi se qualifier pour les quarts de finale, il faudra terminer à l’une des deux premières places de la poule. Les 6 matchs du tour préliminaire des tricolores seront diffusés sur beIN SPORTS MAX 6.